-- ENERGIE | EAU | EXPLOITATION-

---Les intelligences artificielles génératives, comme celles utilisées dans le traitement du langage naturel ou la création d'images, sont connues pour leur consommation significative de ressources, notamment d'énergie et d'eau.

La formation de ces modèles d'IA s'effectue dans des data centers qui nécessitent d'énormes quantités d'électricité pour alimenter et refroidir leurs serveurs. Pour le refroidissement, ces centres utilisent souvent des systèmes qui dépendent de l'eau, contribuant ainsi indirectement à la consommation d'eau.

Les études estiment que la formation de certains modèles d'IA peut consommer jusqu'à 284 mégawatt-heures d'électricité, équivalant à environ 300 000 kilogrammes de CO2, soulignant l'importance de considérer l'impact environnemental dans le développement et l'utilisation de technologies d'IA génératives.

Les conférences et ateliers que j'anime abordent divers aspects critiques de l'utilisation des intelligences artificielles génératives. 

Nous discutons de leur consommation substantielle d'énergie et d'eau et l'impact environnemental de ces technologies. Un autre sujet crucial est l'emploi de travailleurs sous-payés dans des pays pauvres, engagés pour le contrôle et validation des outputs de l'IA. 

De plus, nous explorons les risques de sécurité associés à la fuite de données personnelles sur le dark web

Pour promouvoir une utilisation des IA à la fois raisonnée, raisonnable et responsable, il est essentiel de prendre conscience de ces enjeux et de les intégrer dans notre réflexion et nos pratiques.

--  ACTUALITÉS-

--  EST-CE QUE LES I.A. ÉCONOMISENT DE L'ENERGIE ? 

Étude : l’écriture IA, l’illustration émettent des centaines de fois moins de carbone que les humains

Malgré mes réserves sur la consommation d'eau et d'énergie des IA génératives et les conditions de travail des vérificateurs, cet article de l'Université du Kansas suggère une perspective différente. 

Une nouvelle étude de l'Université du Kansas, menée par le professeur Andrew Torrance et ses collègues, révèle que les tâches d'écriture et d'illustration assistées par intelligence artificielle (IA) émettent jusqu'à 2 900 fois moins de CO2 comparativement à leurs homologues humaines. 

Cette découverte souligne l'efficacité énergétique des technologies d'IA comme ChatGPT ou DALL-E2, mais pose des questions sur leur impact sur l'emploi et la qualité de la production artistique. Tout en reconnaissant les défis, les chercheurs envisagent une collaboration entre l'IA et l'effort humain comme la voie la plus bénéfique, combinant efficacité énergétique et créativité humaine. Cette recherche s'inscrit dans le cadre des objectifs de développement durable des Nations Unies, visant à promouvoir des modes de consommation et de production durables.